Les jours d'octobre, puis novembre décembre et janvier, enfin. Passer le temps des fêtes, de ma fête, loin de ceux qui m'aiment depuis toujours, c'est ce que je redoutais le plus beaucoup du profond de mon coeur. Finalement, tout ça sans douleur, surprise même des petits moments parfaits ici et là, un rallye dans le bois, emmitouflée sous ma tuque et mon foulard et mon pantalon de neige et me sentir exactement là où je devrais être, mille shooters de fête, une vraie de vraie baguette magique en cadeau, ne te prévois rien mardi soir, une inscription à un atelier d'écriture qui risque de changer ma vie un tout ptit peu de rien du tout, des amis tranquillement, faire ma place, boire un café parmi eux qui se connaissent et reconnaître deux visages, ou trois.. et malgré tout, apprécier cet anonymat que je suis presque la seule à pouvoir vivre sur ces belles Îles.
Me demander vais-je revenir? et ne pas trop savoir quand, encore.
T'as encore pas mal le temps d'y penser.
RépondreSupprimerPis au pire, pose toi même pas la question!